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Édition Semaine n° 19 - mai 2012

Rencontre coup de coeur

avec AROUNA

Agenda Arouna : http://www.voiedelamoureux.com/articles/l-actualite-d-arouna-lipschitz/

 

DVD

"Aimer, Guérir, Réussir"

 des valeurs à vivre, la Clé de votre pouvoir personnel !
par Arouna Lipschitz, Jean-Claude Genel et Bernard Leblanc-Halmos

 

 

« Petits secrets de Bonheur » de Martin Marceau
Aux éditions Nouvel Ange
format 14X15 cm
ISBN 9782354500665


 

C'est aux éditions Nouvel Ange que Martin Marceau nous propose un questionnement à propos du bonheur. Tous les grands philosophes, penseurs ou autres écrivains de toutes les cultures à travers le monde, se sont penchés sur cette problématique humaine, mais qui d'entre eux ont apporté une réponse universelle ou individuelle ? S'il suffisait de lire nos penseurs pour avoir accès à cette quête éternelle, ce serait bien trop facile ! Le bonheur reste-il encore possible dans notre monde chahuté ? L'auteur nous dit que oui, c'est possible en transformant sa vie en une véritable aventure !

C'est sous forme d'un dialogue original, posant des questions simples et directes, que Martin Marceau apporte à cette recherche intérieure (dont peut dépendre tant de choses dans notre vie), une méthode non culpabilisante et très vivante que tout à chacun pourra mettre en place dans sa vie pour sa propre recherche vers cet état qui parfois nous semble si lointain ou inaccessible... « Petits secrets de Bonheur » est un savoureux petit guide qui peut se glisser dans sa poche ou son sac à main, que l'on feuillette sans chronologie, par chapitre ou par question et peut parfois nous montrer que ce bonheur n'est pas si loin de chacun, tout dépend de ce que l'on y projette... Qu'il suffit parfois d'observer sa propre vie pour déjà être curieux de ce bonheur ou de tous ces petits bonheurs à venir. Tous ses petits secrets peuvent éclairer notre vie quotidienne sur bien des sujets que l'on assombrit nous même !

 

Retrouvez

l'émission animée par Florence Matton du 12 janvier 2010

sur Aligre Fm

 Arouna développe la Valeur thérapie...
 

- Écoutez -

Intreview AROUNA

Lorsque aimer devient un choix de vie…

Paris, 23 février 2008.

 

 

Naissance : en Lorraine après la guerre dans une famille juive décimée par l’holocauste.

Enfance : sans histoire. Oui mais…

Adolescence : ça se gâte. Dans la lignée hassidique –orthodoxe- de ma famille on marie les filles jeunes. Mariage à 18 ans. Trois mois plus tard : le choc : la mort de mon père. Dans le chagrin je trouve le courage de divorcer. Rébellion et féminisme exacerbés sont du voyage.

Etudes : Université de Tel-Aviv : licence de littérature et de psychologie. Université de Nanterre : maîtrise de lettres suivi d’un doctorat de troisième cycle avec Julia Kristeva. Et pendant ce temps-là : mes déceptions amoureuses s’enchaînent à des questions sans réponses. J’en ai plein le dos… je m’allonge sur le divan d’un analyste et sur un tapis de yoga. Mon chemin spirituel commence.

Eveil spirituel : Rencontre avec un maître indien et la méditation. Voyage au cœur de moi-même qui m’amène en Inde. Je deviens swami, femme-prêtre en robe orange en 1982.

C’est là que se termine mon premier livre : "Dis-moi si je m’approche".

Retour en France. Un ashram à diriger. Une famille qui se demande pour qui je me prends. Des amitiés qui ne trouvent plus de place dans ma vie spirituelle. Je suis bien seule sur mon piédestal de guru. Seule et sans compétence relationnelle, c’est ce que me fait comprendre un maître kabbaliste occidental en 1983.

Eveil à l’altérité : Ma famille, mes amis, mes élèves, il faut repenser la relation à l’autre sans perdre l’Un. Au passage, renoncer à la transcendance pure, aux extases mystiques, pour atterrir sur la planète terre. J’apprends à lire ma vie, à la co-créer en harmonie avec les lois naturelles de l’univers.

"L’Un n’empêche pas l’autre", mon deuxième livre retrace cette partie de mon chemin.

Nouveau départ : en 1986 je m’installe au Canada. Retour au monde et à la relation amoureuse après 10 ans de chasteté. Sexe et spiritualité : addition impossible ? Tantra ou chasteté : seules alternatives ? Ce sont ces questions qu’aborde mon 3ème livre "La Voie de l’Amoureux".

Aujourd’hui : La Voie de l’amoureux est devenue un enseignement que je diffuse en France et à l’étranger.

 

 

 

Le dernier livre d'Arouna !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

www.arouna.com

 

 

 

 

 

Arouna, philosophe des relations et plus particulièrement des relations amoureuses, auteur de plusieurs ouvrages dont le best-seller « Dis-moi si je m’approche » a fait aujourd’hui de la voie de l’amoureux son chemin de vie. Cette poétesse des relations amoureuses a eu un parcours peu commun : Docteur ès lettres, disciple de grands Maîtres hindouistes et kabbalistes ; après plusieurs années en Inde où elle endosse la robe orange de swami en 1982, elle ouvre son propre ashram en France, avant de revenir à la « vie quotidienne » et enseigner depuis « La voie de l’amoureux ». Elle nous invite par ses ouvrages, stages et séminaires, à l’heure des relations «zapping », où l’on ne sait plus très bien si on dit « oui » ou « non »,  à réfléchir avec humilité et sincérité sur l’amour et l’amitié, sur l’amour et l’état amoureux, sur le sens à donner à une rencontre…Bref,  à ne pas tout confondre pour mieux s’y reconnaître et s’y abandonner avec joie et plaisir, à apprendre à mieux se connaître pour pouvoir choisir en toute conscience son chemin de vie avec un grand « Oui », un « Oui » à sa naissance pour un grand « Oui » à l’Amour et à la Vie !

Arouna, avec sa gentillesse, sa générosité et cette sensibilité bien à elle a accepté de répondre pour nos lecteurs à ces questions essentielles…

 

LEXNEWS : « Pour vous, devenir amoureux est un choix, un choix de vie et un « oui » à la naissance… »

 

AROUNA : « Un choix de vie, absolument. Et une des clefs de ce choix est effectivement ce grand « oui » à la naissance.  Mais, d’abord le choix, parce que se crée là une rupture que j’estime être une véritable rupture épistémologique par rapport à l’état amoureux. J’ai eu dans mon jury de thèse Roland Barthes avec qui j’ai beaucoup parlé – trop peu malheureusement - et je pense très sincèrement que c’est Roland Barthes qui a posé notamment avec « Le discours amoureux » cette ouverture de conscience sur cette possible identité amoureuse. Je m’en entretenais avec lui déjà à l’époque et c’est cette suite au « Discours amoureux », à cette conscience à laquelle je me suis toujours intéressée.

 

« Etre amoureux, est véritablement un choix identitaire. »

 

Je suis arrivée  pour ma part à affirmer qu’il y a bien, oui, un choix identitaire. Ainsi, on peut être né en Chine, en France…, né juif, musulman, chrétien…, on ne se sent pas nécessairement français, juif, chinois ou musulman en fonction de là où on est, c’est un choix identitaire. Or, être amoureux est également un choix, un choix identitaire, et pour reprendre et suivre Simone de Beauvoir, je pense qu’on ne naît pas amoureux mais qu’on le devient. C’est donc pour moi une véritable rupture épistémologique sur l’état amoureux. Ce ne sont pas juste des recettes de cuisine pour que cela dure, que cela marche etc., cela commence par : « Est-ce que j’ai vraiment choisi cela ? » ; « Est-ce que c’est mon identité ? » ; « Est-ce que je peux dire que je suis juive, femme et que je suis une amoureuse ? » ; C’est véritablement un choix identitaire.

 

« Si les phéromones sont de bonnes messagères, elles ne sont pas toujours, en revanche, de bonnes conseillères ; »

 

Je veux pouvoir mourir en me disant : j’ai mieux aimé. C’est véritablement un choix de vie, de philosophie de vie. La philosophie est l’art de bien mener sa vie et, moi, j’ai envie de pouvoir dire que par ce choix là, j’ai bien mené ma vie et que je serai fière de moi en partant et en ayant accompli quelque chose qui était profondément mon identité. C’est cela ce choix, cette rupture épistémologique alors que les gens croient à tort concernant l’état amoureux qu’il ne s’agit que d’une question de battements de cœur. L’état amoureux, et cela est aujourd’hui bien clair, correspond en premier lieu à une question hormonale. Les neurosciences expliquent parfaitement aujourd’hui que le coup de foudre, l’attraction, sont d’abord des phéromones. Or, comme je l’explique dans mon livre, si les phéromones sont toujours bonnes messagères, elles ne sont pas en revanche toujours de bonnes conseillères !

Elles nous disent toujours, là, il y a quelque chose donc, vas regarder… Il y a une attraction et elle ne vient pas de nulle part. On sait bien que dans une soirée, même s’il y a beaucoup de belles et splendides femmes, tel homme ne sera pas attiré par toutes ni nécessairement par la plus belle mais celle là et inversement. Il suffit d’une seule ou d’un seul pour que les phéromones entrent en jeu. Après, certes, il faut faire très attention car faut-il nécessairement que toute rencontre se transforme en relation ? Mais, nous sommes avertis, nos hormones ont joué leur rôle de messagères. Donc être amoureux commence effectivement par un choix si on ne veut pas être « hormono-dépendant » si je puis dire !  Mais pas seulement, on demeura également passéiste, dépendant de son passé et de ses schémas répétitifs. On ne vient jamais le cœur vierge dans une histoire d’amour et on ne devient co-créateur en matière d’amour que lorsqu’on a fait un choix, un choix de chemin de conscience, de chemin philosophique, de sagesse – il faut je crois avoir le courage de le dire ! La voie de l’amoureux suppose un paradigme identitaire qu’on se choisit. Mais, la voie de l’amoureux est une voie qui suppose également l’humilité. A ce titre, elle n’est pas nécessairement pour tout le monde mais pour ceux qui ont fait le choix philosophique d’estimer que cette voie est bonne et désirable pour eux. Certains peuvent préférer comme voie la gloire, l’argent… et estimer que la voie de l’amoureux n’est pas pour eux. Libre à eux ! »

 

 « Si l’on ne peut pas dire « oui » à la vie, « oui » je suis content d’être né, le chemin de l’amoureux sera très difficile… »

 

LEXNEWS : « Vous semblez poser des conditions à ce choix. »

 

AROUNA: « Oui, et la première condition est ce « oui » à la naissance que nous évoquions tout à l’heure. Selon moi, tant que l’on a pas effectué de réconciliation avec sa naissance – quels que soient les parcours – si l’on ne peut pas dire « oui » à la vie, « oui » je suis content d’être né, le chemin de l’amoureux sera très difficile puisque je vais attendre de l’autre qu’il me rende heureux et me rende ma vie heureuse.

Il faut la joie de vivre, la joie de vie, d’être vivant, d’être en-Vie. Car si on n’a pas envie de la vie, où le désir va-t-il se nourrir ?  C’est en cela que la voie de l’amoureux demande une rupture épistémologique.  On n’est ni victime du système ni de sa naissance. On doit préférer une volonté de la joie mais on peut toujours choisir la tristesse ! Les bouddhistes ont une belle phrase pour cela : « la douleur est inévitable mais pas la souffrance. » Des vraies douleurs, on en aura toute notre vie mais combien de fois sommes-nous missionnés à la souffrance. La souffrance est de surcroît, la douleur suffit déjà. »

 

LEXNEWS : « Une autre clef de la voie de l’amoureux est pour vous cette idée de nostalgie de l’ailleurs qui prend par votre parcours une coloration particulière… »

 

AROUNA : «  Tout à fait, je pense même que tous les spiritualistes sont de grands nostalgiques de l’ailleurs. La mélancolie selon moi est la résultante de cette nostalgie de l’ailleurs, de l’absolu que l’on porte tous. On a tous une mémoire d’absolu en nous. Ce n’est pas grave de l’avoir en soi parce que c’est ce qui nous pousse vers un idéal, vers la beauté, vers la plénitude, vers l’amour... Ce n’est ni bien ni mal, c’est ainsi !

 

« Nous devons avant tout, et c’est la première clef, guérir de cette nostalgie de l’ailleurs. » 

 

Par contre, en avoir la nostalgie comme d’un ailleurs à retrouver, cela peut devenir névrotique. Cette mélancolie profonde, cette désespérance – que j’ai retrouvée dans Barthes – doit être guérie pour s’engager sur la voie de l’amoureux. Nous devons avant tout, et c’est la première clef, guérir de cette nostalgie de l’ailleurs.

Nous devons renoncer à nous y établir. On peut aller s’y ressourcer, se ressourcer dans cet espace infini que l’on peut porter en soi, être porté par cet idéal mais sans jamais s’y laisser enfermer parce que cette quête ne sera jamais achevée. Il ne faut pas à mon sens sacraliser le sacré. L’idéal, oui, mais sans idéaliser l’idéal. Si on sacralise le sacré que l’on a en nous alors on devient nostalgique et forcément mélancolique. Vivre devient lourd et pesant et l’on porte alors des valeurs tristes et mortifères. Nous sommes dans un monde de dualité : il y a l’ombre et la lumière, la nuit et le jour, la paix et le chaos… il faut l’accepter, accepter cette dualité, l’autre, et l’absolu c’est la transcendance, c’est l’au-delà de la dualité, cela ne va bien que dans un moment d’orgasme ! Mais c’est tout. Ce sont des moments de grâce. Si on s’en contente comme des moments de grâce, il n’y a pas alors de dépression post-coïtum, alors que si on est nostalgique, Freud avait raison, c’est la dépression garantie. »

 

LEXNEWS : « Mais, selon vous, tout cela s’apprend… »

 

AROUNA : « Mais, oui, tout cela s’apprend ! Et c’est pour cela que je dis souvent que ce n’est pas pour les jeunes ! 

 

« Il ne faut pas confondre l’amour et être amoureux comme choix de vie. »

 

Cela est peu dit, mais oui, cela s’apprend et cela – contrairement à ce que j’entends trop souvent – ne nous tombe pas dessus. Il ne faut pas confondre l’amour et être amoureux comme choix de vie. L’amour, c’est vrai, cela nous tombe dessus. Nous parlions tout à l’heure des phéromones sauf que l’on tombe en amour aussi facilement que l’on tombe hors amour et que cela ne s’explique pas non plus. Il faut prendre le temps, au-delà de l’alchimie, de se poser les questions du sens de l’attraction. Il faut prendre le temps de réfléchir à l’enjeu de la rencontre. Il y a du sens, inévitablement, mais je peux choisir si je transforme ou non l’essai.

Cela, nous pouvons le choisir, mais il faut prendre le temps de faire connaissance. C’est ce que l’on ne fait plus, on se contente des phéromones ! On se contente de cette ébullition chimico-affective, c’est le problème. Or, il ne faut pas perdre sa liberté de choix. Si l’amour ne se commande pas, devenir amoureux et engager une relation, en revanche, cela est un choix. Et il ne faut pas y aller n’importe comment parce que l’on se trompe d’amour très facilement : retour de mémoire, retour généalogique, retour archétypale, et pour certaines spiritualités, retour karmique… les phéromones réagissent à la mémoire, à ce qui est déjà là. Après il faut décider si l’on préfère répéter son passé, si on le corrige, si on profite de la rencontre. Pour moi, il faut profiter de toutes les rencontres, il ne faut jamais dire « non » à une rencontre parce qu’on aura toujours après le temps de dire « non ». Il faut y aller. Cela est si peu dit… avec le développement personnel, c’est même plutôt l’inverse qui est affirmé : « affirmez-vous ; apprenez à dire « non » !

 

« Moi, j’ai envie de dire : Si, dites : « Oui ! »,  Oui à la vie, Oui à la naissance, Oui ! Vous avez tout le temps de dire « non ».

 

Moi, j’ai envie de dire : Si, dites : « Oui ! »,  Oui à la vie, Oui à la naissance, Oui ! Vous avez tout le temps de dire « non ». Oui, je vais faire connaissance, il y a une rencontre, elle me dit quelque chose – sympathie, attraction, répulsion… ; qu’est ce que cela réveille ? Autant lui donner du sens et après je choisis. Soit je vais consciemment entrer dans une relation de guérison – et je vais prendre le temps de la vivre, de voir si je peux guérir de ma blessure d’enfance, de ma peur des hommes, des femmes…-, mais je vais y aller consciemment ; Soit je vais me dire : « bon, je connais, je préfère m’en faire un ami et je vais guérir dans l’amitié sans avoir besoin d’entrer en relation amoureuse ».

 

LEXNEWS : « Mais cela suppose une bonne connaissance de soi… »

 

AROUNA : « Une bonne connaissance de soi mais aussi la volonté de comprendre, de ne pas rester victime. Aujourd’hui, la volonté est considérée comme une valeur « ringarde » mais je crois qu’il faut la remettre à l’honneur parce que nous ne sommes pas des victimes. »

 

LEXNEWS : « Mais sans que cela soit du volontarisme… »

 

AROUNA : « Non, il s’agit de donner du sens en toute conscience. Consentir. Et cela demande à devenir intime avec soi même. Car comment demander à être intime avec l’autre si l’on n’est pas intime avec soi même ?  On ne se connaît pas et on va commencer à demander à l’autre un miroir, il ne va pas nous louper ! Or, autant se connaître par la conscience que par la souffrance. On peut profiter également de l’amitié pour recevoir ces miroirs. L’amitié, on n’en parle jamais assez. On ne peut pas se connaître si l’on a décidé de se masquer. Tout seul, on n’est jamais menteur, jamais voleur, c’est en cela que l’autre est si utile. C’est l’autre qui va nous donner le miroir et il faut accepter de s’ouvrir à cela. »

 

LEXNEWS : «  Mais, il faut vaincre toutes ses peurs, la peur de l’engagement, la peur d’aimer, la peur des absences et silences… »

 

AROUNA : « Oui, mais nous les avons tous. Mon premier ouvrage « Dis moi si je m’approche » se termine sur cette phrase : « Avoir peur, et y aller tout de même » ! C’est normal d’avoir peur dès lors que l’on est face à l’inconnu mais il faut y aller.

 

« Avoir peur, et y aller tout de même » ! C’est normal d’avoir peur dès lors que l’on est face à l’inconnu mais il faut y aller. »

 

En fin de compte, les gangues tombent, les masques tombent et on finit tout de même par arriver à son noyau dur et reconnaître ceux qui sont bons pour nous. Pour cela, il faut aussi guérir de la toute puissance de l’amour. On pense souvent que c’est le masculin qui est dans la toute puissance, le macho, avec le plaisir de dominer, d’être reconnu comme l’empereur mais, par la dualité, cette puissance exige aussi un autre versant. Et dans cet autre versant, il y a la toute puissance de l’amour. Cette puissance de l’amour est souvent également une faiblesse. Il faut renoncer à la toute puissance, y compris à la toute puissance de l’amour. Cela est du même ordre que de renoncer à la nostalgie de l’ailleurs dont nous parlions tout à l’heure. Autant le masculin doit renoncer à sa toute puissance de domination, le féminin en nous doit renoncer à la toute puissance de l’amour.

 

« Aimer demande de la réciprocité… »

 

Aimer demande de la réciprocité et il faut que l’autre soit dans un vrai échange. Il ne faut pas qu’un seul se déshabille pour deux. Partout où l’on souhaite une bonne relation, il faut qu’il y ait réciprocité. Or, la toute puissance de l’amour nous fait croire à tort que l’on y arrivera même sans réciprocité. »

 

LEXNEWS : « Vous insistez également sur le fait qu’il faut accepter sa propre fragilité, mais également la fragilité de l’autre avec cette jolie formule : « accepter la solitude ontologique de l’autre »… »

 

AROUNA : « Oui, c’est également la phrase de Christian Bobin qui est reprise dans une des calligraphies de mon dernier livre : « Veiller sur la solitude de l’autre sans prétendre la combler. », sinon on est dans la toute puissance. Oui, on est là pour cela ; On est là pour être bienveillant dans une relation.  Pourquoi rester avec la personne si ce n’est pas pour de la bienveillance réciproque ?

 

« Tout le monde n’est pas un amoureux ! »

 

S’il n’y a pas ce choix intérieur d’être avec l’autre pour bien veiller sur sa solitude, on n’est pas un amoureux !  Tout le monde n’est pas un amoureux. On oublie trop souvent d’échanger et qu’il y a à prendre soin de la grosse blessure d’amour de l’autre. Tout le monde a quelque part sur le cœur une grosse blessure, presque une brisure. Et si on n’est pas prêt à prendre soin de cette blessure, brisure chez l’autre, ce ne peut être une vraie relation amoureuse. Il faut mieux trouver un psy ou avoir des amis ! »

 

LEXNEWS : « Justement, vous soulignez souvent la différence de relation qui existe entre l’amitié et amour. »

 

AROUNA : « Oui, cela est très important ; L’amitié est une affaire d’esprit, une affaire de « même »; on a du « même » ; ce sont des affinités plus spirituelles au sens étymologique du terme. Après, il peut y avoir les affinités de goût lorsqu’on aime faire des choses ensembles, il y a un espace commun. Il y a toujours du « même » dans l’amitié.

 

« Mon Amour, Mon ami… Vérifions qu’il serait d’abord notre ami avant de s’engager plus loin.»

 

Dans la relation amoureuse, il y a également une part de « même », une part d’amitié – pour moi, cela est la base – sinon il faut mieux passer son chemin. Vérifions qu’il pourrait être mon ami c'est-à-dire quelqu’un qui nous veut du bon, du bien, du beau et du « bio » (ce sont mes quatre « B » !), qu’il nous vivifie. Il ne peut pas être que mortifère. Et cela, si on ne le retrouve pas chez son amoureux, il faut mieux alors passer son chemin ! C’est la fameuse clef : « Mon Amour, mon Ami ». Vérifions qu’il serait d’abord notre ami avant de s’engager plus loin. »

 

LEXNEWS : « Merci, Arouna d’avoir accepter de répondre si gentiment à nos questions. Il ne nous reste plus maintenant qu’à apprendre et peut-être à envisager, pour cet été, un stage auprès de vous… Jolie perspective ! Merci encore. »

 

 

 

LA CHRONIQUE D'AROUNA

 

 "Habiter écologiquement ses relations"


Marcher sa parole, c’est être cohérent et congruent avec les valeurs qui nous sont chères. Les écologistes en matière d’habitat et d’environnement sont souvent – pas toujours – des gens qui font attention à eux-mêmes : ils mangent bio et traquent pesticides et colorants sur les étiquettes de produits alimentaires ou cosmétiques. Ils comprennent pour la plupart – même s’ils n’appliquent pas forcément - qu’emplir leurs poumons de fumée de cigarette a quelque chose de contradictoire avec leur idéal de propreté environnementale…


Quid de pousser la cohérence écologique jusque dans nos relations ? Après tout notre prochain, voire nos très proches – amis et amoureux – ne sont-ils pas notre tout premier environnement ?


Je n’hésiterai pas à poser ici l’idée que notre compétence relationnelle est finalement le test de réalité le plus sûr de notre compétence à économiser intelligemment notre énergie et celle des autres … En bref comment espérer transformer le monde si on n’est pas capable de vivifier son univers de relations personnelles dans le sens de la paix et du développement durable à croissance continue de plaisir ?


Sans conscience écologique pas d’économie durable
Sans écologie relationnelle pas de relation durable
Quelques axes de réflexion :


Traduire le “penser globalement, agir localement“
en compétence de proximité… voire d’intimité
Dans la tradition hébraïque, et en cela elle se différencie beaucoup des spiritualités orientales ou extrêmes orientales portées vers l’amour universel, on parle d’aimer d’abord et avant tout son prochain.
Combien de gens s’engagent plus volontiers dans le sauvetage du monde plutôt que dans une relation ? Comme il est plus facile de prendre en charge un humain lointain, voire virtuel, que son voisin de palier ! Et pour certains, n’est-il pas plus confortable de se sentir responsable de son voisin de palier que de son amoureux ou de son amoureuse ?

A méditer : "La responsabilité pour autrui précède ma liberté" Emmanuel Lévinas


Etendre le recyclage au recyclage des déchets relationnels
Cela revient à ne pas emporter de vieux bagages dans ses nouvelles rencontres. Apprendre pour se faire à recycler ses vieilles histoires pour que le passé cesse de peser et d’encombrer le présent au point que “plus ça change, plus c’est la même chose“…… En bref, ça s’appelle la résilience.
A méditer : "Rester engagé à une bêtise est une bêtise de plus". Vladimir Jankélévitch
                

Quelques idées pour le recyclage des déchets amoureux : dans les crises, voire les ruptures, passer du pourquoi au pour quoi en faire.
La validité des thérapies en tout genre n’est plus à prouver mais, à notre corps défendant, la recherche des causes nous amène toujours à accuser l’autre, la société, les gouvernements etc… . Le mot "cause" n’est-il pas un anagramme phonétique de "accuse" ? Et la culpabilisation n’est-elle pas l’envers de l’accusation ?
Culpabilité et accusation : deux manières certaines d’empoisonner l’atmosphère. Et si on ajoute à ces deux gaz toxiques le désir de vengeance, on comprend combien il peut devenir incohérent de militer pour la paix dans le monde ou de se déclarer écologique.


A méditer : "On est toujours deux, un pot et un couvercle, pour les tambouilles du bonheur comme du malheur" *


Pour vitaliser nos relations remplaçons le mot culpabilité par le mot responsabilité et apprenons à "réussir" nos échecs : retraitons les mots et les sentiments usés, les comportements rouillés, à la technologie dépassée, pour ne pas répéter ce qui d’évidence n’a pas marché ou ne marche plus. En bref, apprendre à tirer les leçons de ce qui nous arrive au lieu de passer notre temps à en donner.


Faire du tri sélectif dans nos relations
Nous faisons beaucoup de rencontres dans la vie, mais si toutes les rencontres méritent d’être accueillies, car elle sont toutes signifiantes, miroirs qui permettent de donner du sens à nos attractions comme à nos répulsions, à nos sympathies comme à nos antipathies, toutes ne méritent pas l’investissement énergétique nécessaire pour transformer une rencontre en relation. Toutes ne valent pas la peine qui nous attend. Toutes ne valent pas le coup… à comprendre dans tous les sens du terme.


Accompagner la réduction de C02 d’une réduction de pollution émotionnelle
Pour améliorer la qualité de l’air ambiant, il importe de faire un tri radical au niveau de nos pensées et de nos sentiments : pensées négatives, fumeuses, noires… sentiments plombés, empoisonnés, toxiques… ne peuvent que trouer la couche d’ozone de notre espace relationnel.


Prendre la responsabilité de transformer ses pensées et sentiments polluants en énergie verte participe d’un champ mental et émotionnel purifié.


Cultiver notre jardin intérieur sans OGM
Vider régulièrement ses poubelles de tous les non-dits, arrière-pensées, et surtout des masques qui constituent nos systèmes de défense face à autrui, crever les abcès des malentendus, toujours privilégier le dialogue au coup de poing permet de rester autant que se peut un organisme génétiquement non modifié, tout en assumant et en réparant au passage sa lignée généalogique.
Et plus encore*…. Parce qu’apprendre à aimer écologiquement est aussi un acte politique
 

 

Arouna Lipschitz

*Voir 52 clés pour vivre l’amour. Ed. Dervy

 

Interview Stephen R. COVEY,

29 octobre 2007, Etats-Unis.

 

 

 

Stephen R. Covey a été reconnu par le magazine Times comme faisant partie des 25 personnes les plus influentes des Etats-Unis. Stephen R. Covey a dédié sa vie à démontrer que chaque personne peut véritablement guider sa destinée à l’aide de principes fondamentaux. Auteur de très nombreux bestsellers dont celui le plus connu «  Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent » vendu à plus de 15 millions d’exemplaires dans 27 pays, Stephen Covey est diplômé de Harvard, docteur à l’Université Brigham Young et président du Covey Leadership Center. Il a été le conseiller du Président Clinton. Il a 9 enfants et 44 petits-enfants, ce qu’il considère être sa plus grande récompense.

"La réussite ne s'atteint pas avec des recettes d'un jour. Elle se construit peu à peu sur des principes justes et immuables"

Stephen R. Covey

 

 

 

Bibliographie :

 

Stephen R. Covey "Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent" avec nouvelle préface et postface de l'auteur, FIRST EDITIONS, 2005.

 

 

Stephen R. Covey "La 8ème Habitude" FIRST EDITIONS, 2006.

 

 

Stephen R. Covey "L'étoffe des leaders" FIRST EDITIONS, 2005.

 

 

Stephen R. Covey "Priorité aux priorités" FIRST EDITIONS, 1995.

 

LEXNEWS a eu le privilège d'interviewer le grand penseur Stephen R. Covey, privilège d'autant plus précieux que son emploi du temps est surchargé et qu'il n'accorde que rarement des interviews. C'est l'occasion pour les lecteurs français de découvrir un auteur exceptionnel dont ses nombreux bestsellers ont révolutionné la vie de millions de personnes dans le monde. Sa pensée est totalement libre, et s'il est un homme de convictions, les idées développées dans ses écrits demeurent totalement indépendantes de toute religion et autres confessions. Rencontre avec un auteur majeur à découvrir !

 

 

LEXNEWS : « L’importance de nos paradigmes, ou représentations du monde, semblent tels qu’ils sont la plupart du temps un obstacle dans la communication et la compréhension des individus. Quels sont les facteurs liés à notre époque expliquant ce flou des paradigmes que nous vivons aujourd’hui ? »
 

Stephen COVEY : « Un paradigme est comme une carte et si vous avez une mauvaise carte, mettons une carte de Londres au lieu de celle de Paris, vous ne vous interrogerez pas quant à savoir si votre attitude ou votre comportement est adéquat, vous serez tout simplement perdu ! Un paradigme est vraiment comme une carte et, en cela, est une donnée fondamentale. Tout est gouverné par cette carte, et si vous avez la bonne carte, votre attitude et vos actions vont devenir efficaces. La plupart des gens focalisent sur l’attitude et le comportement et travaillent sur des hypothèses de paradigmes qui sont souvent inadaptées. Et jusqu’à ce qu’ils changent leurs paradigmes afin qu’ils reflètent la réalité, il y aura très peu de progrès et de réalisations sur cette base. Vous savez, au Moyen-âge, les médecins tentaient de tout soigner avec des saignées. Le père fondateur de mon pays, Georges Washington, est mort de cela ! On a dit qu’il était mort d’une inflammation de la gorge mais, en fait, on lui a retiré tant de sang avec ces saignées qu’il en est mort. C’était manifestement une mauvaise carte. Toutes les grandes réalisations dans l’histoire de l’humanité ont été issues de meilleures cartes. Ce qui est vrai dans la science par exemple l’est également pour la vie ! Si vous avez un challenge à un certain niveau et une réponse au même stade, c’est le succès, mais si vous avez un nouveau challenge à conduire comme celui de la nouvelle économie aujourd’hui en ayant toujours recours à l’ensemble des cartes de l’ère industrielle, c'est-à-dire des paradigmes anciens, nous allons à l’échec. »

 

LEXNEWS : «Comment jugez vous nos cartes actuelles, ne les estimez vous pas trop vagues justement ? »

 

Stephen COVEY : « Je pense que nos cartes reposent essentiellement encore sur l’idée de pouvoir et de contrôle et cela a créé une force de travail qui est désemparée aujourd’hui. Les individus ont ainsi perdu leur énergie créatrice à défaut d’avoir été utilisée. Plus les individus au sommet de la hiérarchie ont recours au contrôle, plus les subordonnés restent dans une position passive. Nous assistons alors à une attitude qui consiste à justifier ses actions uniquement selon l’attente des responsables ce qui entraîne encore plus de contrôle de la part de ces derniers. Cela donne un cercle vicieux qui conduit à encore plus de passivité ! Je consacre toute mon énergie à enseigner une nouvelle carte. Le problème vient du fait que la plupart des gens n’interrogent pas leur propre paysage afin de réfléchir à leurs cartes. Ils prennent simplement la vie telle qu’elle s’impose à eux. Plus on s’applique à exercer cette vigilance sur soi, plus on parvient à corriger ses cartes. »

LEXNEWS : « La démonstration que vous faites de la proactivité ainsi que l’attitude gagnant/gagnant sont particulièrement séduisantes. Mais ces démarches dynamiques peuvent-elles encore jouer pleinement dans un univers où la réactivité est de plus en plus la norme ? Ne pensez vous pas qu’une action collective serait souhaitable pour y remédier face à l’impuissance de l’individu ?»
 

Stephen COVEY : « Je crois que tous ceux qui ont encore leur carte de l’ère industrielle répondraient oui à votre question parce qu’ils agissent toujours ainsi. Mais dans la nouvelle économie de la connaissance je répondrais non à cette question. Il est bien meilleur pour tous d’être proactif. Cela ne signifie surtout pas que chacun va en faire à sa tête et décider seul de tout car, si chaque individu est impliqué dans l’élaboration de la mission, des valeurs et des objectifs à rechercher, alors tout le monde se trouve sur la même longueur d’onde pour déterminer ce qui est vraiment important. Il ne s’agit pas alors de favoriser une proactivité sauvage mais bien au contraire d’encourager une action concertée liée par une vision et des valeurs communes. C’est pourquoi les personnes qui ont à traiter des demandes des consommateurs par exemple doivent avoir la possibilité d’un très large éventail de réponses créatrices, ce qui exige un très haut niveau de proactivité. Chacun dans son cercle d’influence a réellement besoin d’être proactif afin de pouvoir être compétitif au plus haut niveau de la compétition mondiale. »

LEXNEWS : « la synergie ne peut naître que de l’acceptation des perceptions personnelles du monde de chacun. Quelles sont les limites entre accepter ce qui peut être riche parce que différent, et rejeter ce qui est nuisible car représentant une menace réelle pour soi? »

Stephen COVEY : « Je crois que cela exige beaucoup d’humilité et de courage ! L’humilité est essentielle car vous savez que les principes gouvernent les conséquences du comportement et non les valeurs. Il faut bien prendre conscience que seuls les principes gouvernent notre vie et cela exige en effet beaucoup d’humilité d’accepter une carte correcte et d’agir selon ses principes. Cela implique également du courage car si vous n’avez pas une force intérieure suffisante vous aurez du mal à nager contre les courants contraires qui s’opposeront à votre démarche. Je crois que le fruit de l’humilité et du courage est l’intégrité. Vous agissez ainsi avec intégrité dans le cadre de ces principes. Et lorsque les gens autour de vous savent qui vous êtes, ils croient en vous. Cette confiance s’étend alors à tous les autres aspects de la vie. »

 

LEXNEWS : « Cela implique un travail quotidien afin de prendre conscience de nos représentations et d’y apporter les modifications nécessaires.»

 

Stephen COVEY : « Vous avez parfaitement raison, c’est un travail quotidien de réflexion sur ses cartes et cela impose également d’être très ouvert sur les personnes qui voient les choses différemment. Dans cette dernière optique, vous devez ainsi réfléchir également à partir des normes de références des autres personnes et non pas seulement selon les vôtres. Vous savez, je suis entrain de travailler en ce moment sur la façon de construire de meilleures relations entre notre pays et les pays de l’économie mondiale. Lorsque les Juifs, les Arabes, les Chrétiens ainsi que les personnes athées réfléchissent à une telle problématique, la plupart du temps chacun va regarder le reste du monde à travers sa propre lunette. Ils ne créent pas une vision du monde. Ainsi, la Communauté européenne voit les Etats-Unis comme un pays égoïste, violent, capable de trahisons,… Mais les Américains vont également avancer les mêmes arguments pour le monde arabe ! Vous n’avez pas ainsi l’humilité nécessaire pour que toutes les parties puissent engager une écoute faite de respect pour l’autre. Vous imaginez alors les solutions qui sortent de ce genre de comportement : c’est ce que j’appelle des solutions alternatives de troisième ordre qui ne tiennent compte d’aucun point de vue. »

LEXNEWS : « Toutes ces questions ne peuvent trouver réponse que dans un processus incontournable : ce que vous nommez les victoires intérieures, or, très souvent, c’est à l’extérieur que nous recherchons la réponse à nos problèmes. »

Stephen COVEY : « Oui c’est en effet un point très important. Si vous n’avez pas à l’intérieur de vous une force de caractère suffisante, vous ne pouvez pas avoir suffisamment de confiance pour regarder à l’extérieur, dans l’optique de gagner le respect des autres ainsi que la compréhension des autres et de leurs propres perceptions. C’est pourquoi les fondations du caractère constituent la base de toute compétence de communication. Si vous ne les avez pas, il y a trop d’aléas : vous n’allez pas prendre de risques et vous allez vous reposer sur des stéréotypes. Il n’y aura plus de communication possible car personne n’écoute plus l’autre. »

 

LEXNEWS : « C’est pour cela que vous insistez tant sur la troisième hypothèse de la 1ère Habitude : de l’intérieur vers l’extérieur. »

 

Stephen COVEY : « C’est exactement cela ! J’ai trouvé que les personnes ayant rencontrées le succès dans mon pays se sont toujours écartés de l’éthique de la personnalité pour l’éthique du caractère, des compétences,… Les efforts fournis avec les 7 Habitudes consistent en effet à restaurer l’éthique du caractère. »

LEXNEWS : « Vous avez souligné l’importance du témoignage laissé par Viktor Frankl sur son expérience des camps de concentration avec une leçon de vie qu’il faut sans cesse rappeler ».

 

Stephen COVEY : « Oui c’est un livre essentiel. Vous savez j’ai eu le privilège de pouvoir parler avec lui au  téléphone alors qu’il était hospitalisé aux urgences en Autriche. Je l’avais justement appelé pour cette extraordinaire contribution et il m’a dit : « Stephen vous me parlez comme si c’était la fin mais vous savez j’ai deux projets très importants à  terminer. » Il était aveugle à l’époque, et sa femme lui faisait la lecture 5 heures par jour ! L’un de ses projets s’appelait “when life calls out to us” ce qui représentait le thème essentiel de ses réflexions et ce qui est devenu depuis son livre autobiographique. A l’origine de cette interrogation se trouvait la question première qu’il s’était posé dans les camps de concentration : Pourquoi ai-je à souffrir des mains des nazis. En fait, il a par la suite changé cette question en une plus générale : Quand la vie nous appelle. Il a ainsi écouté sa conscience et s’est interrogé : qu’est ce que la vie est en train de me demander maintenant. Alors qu’il avait aperçu un homme entrain de mourir de faim dans le camp, il lui avait donné la moitié de sa maigre ration. Il a alors pris conscience que non seulement il avait sauvé cet homme mais qu’il s’était également sauvé parce qu’il venait de découvrir que le but de la vie est le sens. Si une personne peut comprendre le pourquoi, il peut supporter n’importe quoi. Pour revenir à votre question, lorsque j’étais à Hawaï durant mon congé sabbatique, j’ai lu ces phrases essentielles du livre de Frankl selon lesquelles entre le stimulus et la réponse il y a un espace et  dans cet espace repose votre liberté et la puissance de vos réponses possibles. Et de ces réponses peuvent dépendre votre joie. Cela a eu un énorme impact sur moi et, dans une certaine mesure, similaire à ce que cela avait été pour Viktor Frankl dans les camps de la mort. J’ai commencé à réaliser que vous n’êtes pas le produit de votre histoire ni des autres personnes et de la manière dont ils vous traitent, nous ne sommes pas non plus le résultat de notre culture. Nous sommes le résultat de nos réponses à ces éléments et il faut bien comprendre que l’on ne peut jamais vous enlever cela, Viktor Frankl l’a bien compris dans l’horreur absolu des camps nazis. Aucun garde n’a pu lui enlever cette liberté de réaction et de réponse aux actes commis. Les animaux ne peuvent pas faire cela. C’est le fondement de la 1ère  Habitude que j’ai systématisée dans mon premier livre. »

 

LEXNEWS : “Pouvez vous nous parler du dernier état de vos recherches concernant la 8ième habitude ?”

 

Stephen COVEY : « Les études les plus récentes démontrent que seule la moitié des cadres dans des postes clés des entreprises était satisfaite du travail accompli à la fin de leur semaine. En dépit des progrès des technologies, de la communication, la plupart des individus ne se réalisent pas dans leur organisation. Ils n’ont pas un sentiment de réalisation et d’accomplissement. Ils ne discernent pas clairement quelles sont les priorités, manquent de passion, se sentent souvent inutiles et distraits. Il y a ainsi un véritable besoin de réalisation et ce besoin exige de trouver sa propre voie et d’aider les autres à trouver la leur. Si la 7ième Habitude traite des interactions entre la dimension personnelle et interpersonnelle, la 8ième Habitude s’attache aux questions organisationnelles et du leadership. Si vous ne tenez pas compte de cette dimension vous ne pouvez pas pleinement profiter du système qui donne corps aux principes de la 7ième Habitude. Vous devez avoir cette dimension à l’esprit afin d’institutionnaliser ces principes. Si vous prenez par exemple le cas de mon pays : la Constitution institutionnalise les principes de la Déclaration d’Indépendance. Cela touche le leadership parce que vous avez à traiter toutes les questions qui en découlent dans le processus de nos organisations. Cela exige une autorité morale, et cette autorité provient des 7 premières habitudes. Les personnes qui vivent selon ces principes acquièrent ainsi suffisamment d’autorité morale pour diriger les organisations et agir sur les structures du système en question. Ainsi, dans un certain sens, élaborer cette 8ième Habitude était une étape nécessaire parce que nous sommes confrontés aujourd’hui plus que jamais aux organisations, aux structures et pas seulement aux dimensions personnelles et interpersonnelles. Cette dimension est d’autant plus importante que nous sommes passés à l’ère du travail fondé sur la connaissance. L’économie globale connaît en effet un changement radical dont la plupart des organisations ne sont pas encore conscientes. Il y a encore 20 ans, le travail manuel représentait 70 à 80 % à la valeur ajoutée aux biens et services. Aujourd’hui, c’est la connaissance qui représente ce pourcentage alors que le travail manuel occupe le restant. Cela s’est fait tellement rapidement que cela imposait une réflexion apportée par ce dernier livre. »

 

LEXNEWS : « Merci Stephen Covey pour ces lignes inspirantes qui donneront à n'en pas douter l'envie à tout nos lecteurs de découvrir votre pensée !"

 

LES NOTIONS CLES :

 

Distinguer principe et valeur : les principes sont des lois naturelles qui nous sont externes et contrôlent les conséquences de nos actes. Ces principes sont universels et se retrouvent dans toutes les grandes religions. Les valeurs sont internes et subjectives et représentent nos convictions les plus profondes, celles qui guident notre comportement. Chacun de nous a des valeurs, même les gangs armés. Les valeurs gouvernent notre comportement mais les principes gouvernent les conséquences de ces comportements.

 

Les 7 principes peuvent se résumer ainsi : Promettre et tenir ses promesses. Puis intéresser les autres au problème et chercher à le résoudre ensemble.

 

© First "Les 7 habitudes" de S.R. Covey

 

LIENS :

 

le site officiel de Stephen R. Covey :

www.stephencovey.com

 

le site officiel de l'Institut Franklin Covey :

www.franklincovey.com

 

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LEXNEWS tient à remercier Grégory Lavallé

pour son aide précieuse dans la traduction de l'interview.

(gregory.lavalle@hotmail.fr)

Un message tout spécialement rédigé pour les lecteurs de Lexnews par Stephen R. Covey !

 

INTERVIEW PETER SIEGEL

 

 

« Building Super Confidence: Cultivating Incredible Self Believe and Inner Power, So you start boldly engaging your Life ! Peter SIEGEL, R.H. 2005. (en anglais)

 

 

 

 

A toutes celles et ceux qui croiraient encore que l’hypnose relève de la magie et autres artifices plus démonstratifs qu’efficaces, ce programme best-seller de Peter Siegel apportera une réponse lumineuse. Il est, en effet, possible de revenir en arrière sur les acquis de la plus petite enfance pour retrouver une confiance en soi ignorée depuis le début ou effritée au fil des épreuves des années. Il s’agit d’une démarche très pragmatique et concrète qui repose sur différentes étapes parfaitement détaillée dans ce programme phare du grand coach de Californie et hypnothérapeute de réputation mondiale. Il suffit, avant même de se plonger dans l’ouvrage, de lire les témoignages des plus grands sportifs pour réaliser que Pete Siegel obtient des résultats conformes à la devise de son site web.

Après une introduction expliquant ce que l’on entend couramment par confiance en soi et comment cela se traduit dans la vie de tous les jours, l’auteur nous montre comment cette confiance existe en notre fort intérieur et pour quelles raisons elle est souvent masquée, paralysée par toute une série d’autolimitations. La progression du système développé par Pete Siegel est très rigoureuse : le lecteur est invité à lire chaque chapitre et à le vivre pleinement avant de passer aux suivants. Il s’agit de s’imprégner de ce qui va constituer une autosuggestion indispensable pour arriver progressivement aux marches de son inconscient. C’est donc à une participation active du lecteur qu’invite l’auteur avec l’aide d’exercices pratiques renforcés par le CD audio qui accompagne le programme. L’objectif est en effet de parvenir à se connecter avec cette puissance que nous possédons tous et trop souvent bridée par nos chaînes émotionnelles intérieures. Ce qu’il y a de captivant dans la démarche de l’auteur, c’est cette propension à inviter le lecteur à toujours aller plus loin dans cette recherche d’une meilleure adéquation entre son désir d’une meilleure confiance en soi et les réflexes inconscients inscrits dans notre cerveau. Cela se fait par des phrases très simples, des visualisations répétées, et le travail assidu des 7 facteurs que Peter Siegel développe dans son livre afin d’aider le lecteur à se créer de nouvelles structures de pensée.

Peter Siegel ne sous-estime pas la force de l’inconscient et la possibilité de résistances à tout changement, c’est pour cela que son Chapitre 9 fournit des conseils permettant d’aller plus loin dans le renforcement de la transformation positive. Une multitude de phrases et d’attitudes permettant une plus grande confiance en soi est proposée dans ce chapitre important qui démontre une fois de plus que le changement est possible avec une démarche rigoureuse qui ne laisse aucune place au hasard ou stipulations hypothétiques.

 

Le programme « Building Super Confidence » mériterait une traduction française tant son contenu que sa forme constituent une source d’inspiration immédiate, avant même de plonger dans cet univers passionnant !

 

 

Retrouvez ce programme sur le site de l'auteur :

www.incrediblechange.com

 

 

 

« Living Invicibly Positive ! In your Thoughts, Feelings, And Actions, Strategies to reap The Incredible Prosperity and Personal Success awaiting you through Total Optimism ! » Peter SIEGEL, R.H., 2001.(en anglais)

 

 

 

 

Combien de fois ne se dit-on pas : pourquoi je pense de cette manière ? Pour quelles raisons j’introduis des négations et autres images négatives dans mon discours ? Certaines journées (pour certains, le lundi par exemple…) semblent marquées du sceau de la fatalité négative. Existe-t-il un remède à cela ou bien devons nous l’accepter comme une donnée incontournable de notre quotidien ? Il semble évident que Peter Siegel a décidé depuis longtemps de répondre par l’affirmative à la première question, ce dernier programme étant la synthèse de cette réponse. Pour l’auteur, nos pensées forment l’essence même de notre puissance et de notre vie, on imagine alors aisément ce que ces pensées peuvent construire ou au contraire détruire selon les cas.

Ce programme part du constat suivant : De quel côté vous situez vous de la barrière et placez vous votre vie ? Cette première interrogation est désopilante mais vaut le détour ! Etes vous souvent adepte du verre à moitié vide dans vos jugements ou, de manière plus profonde, avez-vous souvent l’impression que la vie est contre vous ? Connaissez vous ces phrases : « Rien ne marche pour moi », «  A quoi bon, cela sera toujours la même chose ! » etc… Si ces phrases résonnent dans votre cerveau, il est grand temps d’entreprendre un travail sur soi à l’aide de ce programme spécialement conçu pour cela.

L’auteur défend ardemment l’idée selon laquelle la vie relève de vos choix, une attitude d’esprit que l’on peut constater d’ailleurs chez tous les gagnants quelque soit le domaine considéré : sport, media, arts, politique,…

Comment faire ? Peter Siegel offre aux lecteurs de son Programme « Living Invicibly Positive » une démarche très concrète pour aborder une nouvelle façon de penser en termes positifs. Il décrit par étapes l’essence même de l’optimisme, comment élaborer des prophéties sur ses propres actions futures. La section 8 développe une véritable stratégie afin de construire et d’alimenter un optimisme indestructible. Que faire lorsque vous pensez que vous ne pouvez pas accomplir quelque chose ? L’opposition entre « je souhaite » et « je veux » reflète l’état d’esprit et donc les actions futures de ceux qui pensent ainsi. Il est possible d’opérer des changements flagrants, immédiatement opérationnels en suivant les conseils donnés par l’auteur.

La lecture de ce programme démontre que l’optimisme et la pensée positive n’est pas un don de la nature, dont certains hériteraient et d’autres non, les évènements de notre vie, les expériences vécues peuvent plus facilement faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre de la barrière. Si, au détour d’un chemin, nous nous rendons compte que nous sommes du mauvais côté : pas d’hésitation, avec ce programme, prenons notre élan et franchissons là allégrement !

 

 

Retrouvez ce programme sur le site de l'auteur :

www.incrediblechange.com

 

Peter Siegel est l’un des hypnothérapeutes les plus connus outre-atlantique. Particulièrement apprécié du monde sportif dont il est issu, il a gagné une notoriété indiscutée depuis 27 ans parmi les athlètes de haut niveau qu’il a encadrés et dont il a contribué à régler les problèmes souvent importants qui freinaient leur progression vers le succès. Simple, pragmatique, accessible, son approche n’a rien de mystique ou de magique, Peter Siegel nous invite à regarder ce qui se passe en notre fort intérieur afin de mieux comprendre nos réactions, nos limites, nos angoisses et y apporter une réponse efficace et définitive. Peter Siegel a eu la gentillesse d’accorder cette interview exclusive pour les lecteurs de LEXNEWS, un voyage passionnant dans les méandres de notre inconscient !

 

 

LEXNEWS « Comment êtes-vous arrivé à l’hypnose et qu’est ce qui vous a décidé à en faire votre vie ? »

 

Pete Siegel: « J’ai commencé à étudier l’hypnose parce qu’étant athlète, j’étais un très bon joueur de football pendant mes études secondaires et supérieures, mais j’étais toujours très nerveux avant les parties sans jamais parvenir à comprendre pourquoi. Vous savez j’étais vraiment nerveux, avec ce sentiment d’anxiété marqué. Mais, dés que j’avais marqué un but, ou avait fait une bonne action, ma personnalité toute entière changeait alors. Je devenais dés lors de manière étonnante un joueur à la fois tout puissant, confiant en soi et plein d’énergie ! Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi je pouvais devenir si nerveux systématiquement avant chaque partie. Je savais qu’il y avait quelque chose qui se passait en mon fort intérieur, dans ma façon de penser et de ressentir les choses, et je me doutais bien être la cause de cet état de nervosité. J’ai ainsi commencé à étudier ce qui avait trait à l’esprit, espérant, par là même, me relaxer et me sentir confiant avant les parties. Vous savez, je pense que j’étais confronté à ce que de très nombreux joueurs sont également confrontés dans de nombreux autres sports.

J’ai ainsi commencé, à l’âge de 16 ans, à lire des ouvrages sur l’autohypnose parce que la psychologie sportive n’était pas du tout développée à cette époque, il n’y avait réellement pas d’information sur ce sujet. L’équipe de mon école était classée sur le plan national, et j’ai également joué dans l’équipe de mon college au Brockport State, puis dans l’équipe de championnat de division 3 de la NCAA, et c’est à ce moment que j’ai su que quelque chose était entrain de se passer. Je voulais alors développer en moi plus de force et une plus grande efficacité. C’était ainsi un moyen de m’aider à devenir plus concentré et confiant dans des situations de tension. Alors que j’étudiais ce qui existait alors, j’ai remarqué que l’hypnose m’offrait un moyen d’atteindre mon subconscient, c'est-à-dire le niveau de mon esprit où les informations responsables de ma nervosité étaient inscrites. J’étais dès lors capable, d’une manière très rudimentaire si je me reporte à cette époque, de me donner des autosuggestions en termes de succès, ces dernières étant de nouvelles idées que votre esprit intègre. Votre subconscient possède alors une nouvelle façon de voir et de penser les évènements. C’est alors que j’ai commencé à étudier sérieusement l’hypnose. »

 

LEXNEWS : « Et vous avez fait cela tout seul ? »

 

Pete Siegel : « Oui, j’ai lu plusieurs livres sur le sujet, et à cette époque je faisais également de la méditation transcendantale, de la méditation mantra. C’était lorsque je faisais mes études, mon père la pratiquait également afin de trouver le calme après le stress qu’il éprouvait au travail. Quel changement de pouvoir me relaxer et de me calmer ainsi ! Si j’avais su ce que je connais maintenant, j’aurais pu utiliser cet état d’esprit pour réaliser encore de plus grands changements positifs. Mais la possibilité de me relaxer profondément était déjà quelque chose de très important à l’époque. Je n’avais pas encore le souhait de devenir un hypnothérapeute, je ne savais même pas que cela pouvait être un métier ! Puis, j’ai déménagé de New York vers la Californie, parce que j’étais devenu un bodybuilder faisant des compétitions. Je me suis rendu à Los Angeles afin de m’entraîner au Gold’s Gym, et j’ai vu tous ces palmiers, ces filles en bikini en plein mois de janvier et ce soleil au dessus de l’océan !

Mon premier travail à Los Angeles fut au Gymnase Nautilus. J’avais alors 24 ans, et en haut de la rue où je travaillais, ce trouvait l’Hypnotism Training Institute. Je m’y suis rendu car je sentais que quelque chose en moi m’y poussait ! Et j’ai alors fait la connaissance du formateur, qui à cette époque, était le meilleur hypnothérapeute au monde. Je ne sais pas si vous avez déjà eu cette expérience au cours de laquelle vous rencontrez quelqu’un que vous ne connaissiez pas jusqu’alors et que vous pensez pourtant avoir toujours connu ! J’ai eu alors le sentiment très profond que c’était ce que je devais faire. J’ai commencé à étudier alors l’hypnothérapie dans cet institut tout en sachant que je souhaitais travailler avec des athlètes, en premier des bodybuilders, afin de pouvoir appliquer ce que j’apprenais à cet environnement sportif. Après le premier jour de formation, je savais que c’était ce que je devais faire. C’était une conviction incroyable et très puissante.

Vous savez, cela prend des années et des années pour devenir un bon thérapeute, et cela prend encore plus d’années pour devenir un grand thérapeute, et cela prend encore plus que cela pour devenir un Pete Siegel !!!

Je me suis mis à étudier avec ardeur. Et chaque jour, après la formation, j’allais au Gold’s Gym, non pas pour m’entraîner mais pour hypnotiser des champions Mr America, Mr Universe ou Mr Olympia qui étaient mes compagnons d’entraînement. Et je faisais des applications pratiques de ce que j’avais appris avec ces champions. Comment leur donner une force émotionnelle, comment leur fournir des suggestions en termes de succès, comment renforcer leur confiance. A chaque fois que j’apprenais quelque chose de nouveau, je m’y rendais et je l’appliquais immédiatement. Et je n’étais même pas encore diplômé ! J’apprenais si vite que le responsable de la formation me prit sous son aile. J’ai pu avoir alors accès directement au plus grand hypnothérapeute du monde et il m’a formé individuellement ! J’ai aussi commencé à écrire des articles pour les magazines de Joe Weider et il devint un ami très proche. J’étais très excité à l’idée de pouvoir faire partager mes idées dans le monde entier par ces articles. J’obtenais des résultats, je produisais des effets tangibles, je parvenais à établir des sentiments de force et de confiance en soi qui permettaient à chacun d’aller toujours plus loin, et d’aller bien au-delà de l’ordinaire… Les champions que j’aidais gagnaient des compétitions majeures, et ainsi les personnes se disaient : il faut que je suive le training mental de Pete Siegel.

Tout en poursuivant avec les sportifs avec lesquels je travaillais jusqu’alors, je me suis mis également à travailler avec des athlètes professionnels de diverses disciplines sportives. Des joueurs de baseball, de hockey, de football étaient très intéressés par cela.

J’ai alors également étudié la PNL (Programmation Neuro Linguistique). »

 

LEXNEWS : « En quoi consiste l’hypnose dans votre activité de tous les jours ? »

 

Pete Siegel : «  L’hypnothérapie vous permet de surmonter un problème avec lequel vous vivez depuis toujours. Un sentiment de faiblesse, une sensation de peur, l’impression d’être inutile et qui vous tient enfermé. Je ne veux pas dire par là que vous êtes né avec cela. Ces tendances se développent toutes et s’acquièrent selon la façon dont vous avez été considéré par vos parents et les situations ou idées auxquelles vous avez été exposé alors que vous étiez enfant. Imaginez par exemple comment un enfant qui a reçu de l’amour et de la tendresse peut se développer en comparaison avec un enfant qui a été constamment rabroué et violenté. Vous devez bien comprendre que vos parents sont vos premiers professeurs, ils produisent la première impression dans votre subconscient. Et dans la plupart des cas, c’est à l’âge de 11 ans que votre caractère adulte est formé, et à partir de là, vous vivez essentiellement le reste de votre vie sur cette base que vos parents, grands parents, et premiers enseignants vous ont inculquée. Tout ce qu’ils vous ont dit sur ce que vous étiez, qui vous êtes, ce que vous pouvez faire ou ne pas faire… et la façon dont vous avez été jugé ou critiqué, et les idées auxquelles vous avez été confronté.

Et très souvent, on ne pense pas à s’interroger par la suite sur sa propre façon de penser et on se persuade alors que l’on est incapable de faire des choses que l’on pourrait pourtant faire ! Ces personnes pensent qu’elles ne sont pas assez douées pour réussir, alors qu’en fait, en vérité elles le sont ! On pense très souvent que l’on n’est pas assez compétitif alors même que nous ne savons pas activer les ressources que nous avons à l’intérieur de nous-mêmes et qui nous permettraient d’être plus efficace. Ces personnes ont l’illusion de ne pas être assez à la hauteur, de ne pas être aussi bon que son collègue et qu’il leur est possible d’atteindre un certain niveau sans pouvoir aller au-delà. Tout cela n’a pas de sens ! Si vous ne commencez pas par vous dire à vous-même : « Je peux faire de telles choses » ou « Je suis capable de cela », alors vous réagissez essentiellement à des idées et des suggestions qui ont été projetées sur vous lorsque vous étiez un petit enfant et que vous ne connaissiez pas autre chose de mieux.

Un petit enfant, par exemple, croit au Père Noël et à la petite souris parce qu’il n’a pas d’autre référence. Avec l’âge adulte, vous ne croyez plus à ces choses parce que votre esprit est plus attentif et que vous savez que cela n’existe pas. Ainsi, la démarche à entreprendre pour toute personne est de commencer à analyser sa manière de penser, et les idées et croyances considérées comme acquises. Pourquoi ? Parce que si vous rencontrez un problème dans votre vie, si vous ressentez des blocages, si vous ne gagnez pas l’argent que vous espérez, si vous n’avez pas le corps dont vous rêvez, si vous n’avez pas le travail que vous souhaitez, si vous n’êtes pas satisfait par la vie que vous menez, ce n’est pas que cette vie est contre vous. Non ! C’est parce que, inconsciemment, la nature des informations de votre subconscient crée cette situation d’une vie dont vous ne voulez pas ! Ainsi, vous devez allez à l’intérieur de vous-même et faire les changements nécessaires afin de se détacher des idées négatives que l’on a intégrées dans son enfance. Vous devez créer de nouvelles décisions et provoquer des idées et impressions nouvelles dans votre subconscient, des idées qui vous appartiennent et qui  vont dans la direction que vous souhaitez. Et à partir de là vous pouvez commencer à croire à ces choses ! »

 

LEXNEWS : « Quelle est la différence entre l’hypnose et l’autosuggestion ? »

 

Pete Siegel : « C’est la même chose ! Je vais vous expliquer quelque chose. L’hypnose et l’hypnothérapie vous aident à surmonter une difficulté que vous avez rencontrée. Prenons un exemple : l’équipe nationale française de football est plutôt toujours bonne. Vos joueurs ont gagné la coupe du monde il y a quelques années. Parfois, un gardien de but va se mettre à penser à la renommée de celui qui arrive en face de lui, au lieu de penser : « Peu importe, j’arrête ce tir ! ». Imaginez que Ronaldo arrive en face de vous. Si le gardien de but pense à la réputation de ce joueur, il laissera passer le tir. Ce gardien de but doit tout d’abord se visualiser d’une certaine manière et décider pleinement : « Rien ne parviendra à passer à travers moi – Je suis affûté, je suis rapide, quoiqu’ils fassent et quelque soit l’endroit où ils envoient leur tir, je vais dans cette direction et j’attrape cette balle. » C’est ainsi que le gardien de but doit se voir. Il doit se définir lui-même. Si cela pose problème, alors l’hypnose peut l’aider à surmonter les raisons pour lesquelles il pense d’une façon qui le fait plus échouer que réussir.

L’autosuggestion est principalement le fait de communiquer de nouvelles idées en soi qui sont en accord avec ce que vous voulez réaliser. Si, par exemple, une personne est timide et mal à l’aise avec les femmes, l’autosuggestion pourra être utilisée pour intégrer de nouvelles idées telles que : « je suis détendu, relaxé et à l’aise quand je parle à des femmes -  Je crois en moi, je suis intéressant et je sais bien communiquer de manière efficace -  Je commence et soutiens des conversations facilement et en douceur. Je m’exprime avec fierté et ardeur qui pousse la personne avec laquelle je parle à poursuivre cette conversation avec moi. Puis, nous allons naturellement aborder un dialogue plus captivant parce que mon style de conversation est intéressant et attire l’attention. » Vous voyez, c’est cela l’autosuggestion : projeter de nouvelles idées qui sont positives et bien plus différentes que : « Je ne veux pas avoir peur quand je parle aux femmes » ou « Je ne veux pas être un perdant ». L’autosuggestion intègre et renforce de nouvelles structures d’idées désirées. Vous voyez, vous réagissez la plupart du temps de manière inconsciente, sans même y penser, en se comportant selon un schéma de programmation mental qui très souvent peut vous poussez à l’échec ou vous empêchez d’avancer. Cette programmation mentale négative est ce qui pousse à l’échec notre gardien de but de tout à l’heure ou notre homme qui a peur de converser avec des femmes. Ce sont ces idées inconscientes qui ont forgé ce type de réponses émotionnelles et comportementales dans certaines situations. L’hypnose vous permet d’atteindre votre subconscient et de modifier les croyances, les présomptions et suppositions qui sont là et qui dirigent la façon dont vous pensez, ce que vous ressentez et ce que vous faites. L’autosuggestion est le fait de communiquer de nouvelles idées afin de les intégrer dans votre subconscient. Mais si vous n’y croyez pas et n’agissez pas pleinement dans ce sens, il ne s’agit alors que d’une compréhension et non d’une intégration dans l’inconscient. Par exemple : combien de fumeurs comprennent selon vous que le fait de fumer est mauvais ? »

 

LEXNEWS : « La plupart d’entre eux !»

 

Pete SIEGEL : « Bien ! Mais alors pourquoi continuent-ils alors à fumer ? »

 

LEXNEWS : « Ils disent souvent : je ne peux pas m’arrêter parce que c’est trop difficile !»

 

Pete SIEGEL : « Exactement ! Vous voyez, l’autosuggestion, c’est exactement cela ! Vous renforcez des idées qui vont influencer la façon dont vous pensez, ressentez et agissez. Mais le fait est que des millions de personnes ont arrêté de fumer grâce à l’hypnose ! Ce n’est pas impossible, difficile ou « si dur » ! »

 

LEXNEWS : « Donc avec l’autosuggestion, vous avez recours à de nouveaux mots et idées afin de vous dire “Je suis cela” ou “Je ne suis plus comme je l’étais auparavant” ?

 

Pete SIEGEL : « Non, non ! Vous ne devez pas dire ce que vous ne voulez plus être, vous communiquez à vous-même strictement en termes de ce que vous voulez être. L’autosuggestion est utilisée afin de structurer de nouvelles idées et possibilités à l’intérieur de votre processus de pensée. Vous ne devez pas dire ce que vous ne voulez pas, vous dites ce que vous voulez ! Si vous envisagez ce que idéalement vous pourriez être, comment cela serait ; Que ressentiriez vous ? Que feriez vous ?

En fait vous décidez de nouvelles actions positives et pleines de promesses grâce à de nouvelles idées, de nouveaux mots et de nouvelles suggestions que dans un autre contexte vous ne parviendrez pas à entreprendre. Avec l’autosuggestion, ces idées vont atteindre votre subconscient afin qu’une transformation positive puisse intervenir. Ainsi, lors d’une séance d’autohypnose, vous écrivez tout d’abord une charte personnelle en termes de réussite, vous couchez pas écrit les nouvelles idées que vous voulez intégrer. Puis, vous établissez un profond état de transe interne. Cela vous permet d’atteindre votre subconscient où vous pourrez ensuite introduire et renforcer vos nouvelles images de succès. Comme par exemple : « J’ai la possibilité de gagner un million de dollars, je suis brillant, je suis créatif, j’ai de la discipline, j’ai de nouvelles idées merveilleuses, je peux et je veux développer un produit ou un service qu’un grand nombre de personnes souhaite…et achète ! »… Cela doit atteindre le niveau subconscient de votre cerveau où cela prend vie et commence à se traduire en faits. Cela devient une croyance qui dirige alors les actions physiques en parfait accord avec ces nouvelles idées programmées par soi. Si, inconsciemment, vous avez le sentiment de n’être pas bon ou pas assez important, impression fondée par ce que vos parents ont pu vous suggérer auparavant, vous réaliserez que votre vie entière reflète ces idées ! Et c’est bien en cela que l’hypnothérapie est si puissante ; Cela vous aide à changer ces idées, et vous permet de vous connecter avec des capacités, des possibilités, des aptitudes de réussite que vous possédez réellement, dés maintenant !

Si nous revenons à la distinction entre l’autosuggestion et l’autohypnose, l’autosuggestion, ou autoprogrammation, doit atteindre votre subconscient ou sinon ce ne sera qu’une « compréhension » et non un changement profond. Il n’y aura pas alors de transformation appréciable tant que ces idées ne sont pas logées profondément dans votre subconscient !

 

LEXNEWS : « Pete, vous avez utilisé un mot qui est important : « transe », pouvez vous nous l’expliquer ? »

 

Pete SIEGEL : « La transe est l’état d’être profondément et totalement concentré sur ses pensées et ses sensations. Vos yeux sont fermés, cela ressemble à un état de sommeil, mais vous n’êtes pas endormi, vous êtes profondément et entièrement focalisé à l’intérieur de vous-même. »

 

LEXNEWS : « Comme dans une méditation ? »

 

Pete SIEGEL : « Oui, tout à fait. Dans la méditation transcendantale ou la méditation mantra, vous répétez un mantra, c'est-à-dire un mot clé, qui vous amène dans un état de transe qui vous permet d’atteindre votre subconscient. La transe est un état de l’esprit auquel vous accédez et dans lequel vous allez pouvoir avoir accès à l’inconscient.

Les hypnothérapeutes travaillent sur le plan de l’inconscient (contrairement aux psychologues qui sont des thérapeutes de la “parole”, c’est à dire qui travaillent sur le niveau de la conscience). Nous vous donnons des techniques et des stratégies qui vous permettent de changer positivement vos pensées et vos croyances… Ainsi vous vous tournez alors vous-même vers une action de réussite. Il n’est plus question d’essayer de ne « pas » fumer, vous êtes un « non fumeur » dés maintenant ! Il ne s’agit plus de ne « pas » s’inquiéter, vous avez confiance en vous maintenant ! Il ne s’agit plus de ne « pas » être un perdant dans la vie, vous êtes fort, confiant en vous-même, une personne capable et motivée ! Il est très important de comprendre combien est puissante l’hypnose pour vous aider à prendre de nouvelles idées et désirs, positifs et profondément ancrés, et faire d’eux des réalisations de votre vie ! »

 

LEXNEWS : « Devez-vous connaître profondément la personnalité de la personne avec laquelle vous travaillez ? »

 

Pete Siegel : « Absolument, je dois savoir exactement ce sur quoi je dois travailler avec vous. En d’autres mots, j’établis un questionnaire très détaillé et ainsi j’obtiens les informations dont j’ai besoin. Je demande à mes clients (habituellement des sportifs professionnels, des hommes d’affaires et des personnalités du monde du spectacle) de m’adresser par e-mail ce que j’appelle une « feuille d’idées négatives ». Je peux alors voir la structure exacte, le modèle négatif qui est le leur, ce qui permet de savoir exactement ce qui les touche. A partir de là, j’élabore ma session et mon approche, comment je vais faire avec cette situation et comment je vais pouvoir les aider à passer à travers cela, à dépasser cela… pour toujours ! »

 

LEXNEWS : « Ainsi, si vous avez un personne timide, vous allez tout d’abord rechercher pour quelles raisons elle est timide et pas seulement lui faire répéter un phrase du genre : « je ne suis pas timide ! » ? »

 

Pete Siegel : « Voyons, je vais vous dire une phrase : « ne pensez pas à des éléphants roses ! ». A quoi pensez vous alors ? »

 

LEXNEWS : « Un éléphant rose ! »

 

Pete Siegel : « Vous voyez, cela renforce et dirige votre subconscient. Ne dites pas à quelqu’un ce qu’il ne veut pas. La timidité est le résultat de quelque chose, je dois trouver la cause de cela. C’est un peu comme la suralimentation, l’obésité est l’effet de quelque chose, être nerveux pour converser avec une femme est également l’effet de quelque chose. Pour les athlètes qui ont des contre-performances répétées, c’est la même chose. Je dois rechercher quel en est la cause puis nous changeons cette cause inconsciente. NE dites pas « Je ne suis pas timide » mais commencez plutôt par dire : « Je suis confiant en moi et à l’aise. »

Grâce à l’hypnothérapie, je vais trouver ce qui est responsable de ce sentiment de timidité, et alors, je pourrai aider la personne à se détacher de ce sentiment, et permettre ainsi à son caractère adulte de mener sa vie, de prendre le contrôle et d’être en charge de ce qu’il pense et ressent. La part adulte de cette personne n’est pas « timide », c’est la part de l’enfant qui est en lui qui développe cette tendance. Ainsi, même si vous avez 40 ans à l’état civil, émotionnellement vous êtes le même que celui que vous étiez lorsque vous aviez 6 ou 7 ans ! Vous n’avez pas changé cet état, et ce type de situation est ce à quoi la plupart des personnes sont confrontées.

Vous apprenez, grâce à l’hypnose, à vous transformer à un niveau beaucoup fort et fertile de capacité. Vous savez, les gens disent souvent : « je sais que je peux faire mieux », et je dis alors : « Ok, pourquoi ne le faites vous pas dés maintenant ! ». Avec le travail que je fais, j’aide les personnes à se libérer de ces chaînes émotionnelles du passé, ces connexions émotionnelles de votre passé. Et alors vous pouvez constater cette puissance, cette confiance qui se déroule et qui vous fait dire : « Maintenant, je suis prêt à entrer dans la vie avec force, je peux avancer et pleinement réussir ma vie… oui – un succès ! ». Je vois tout cela se réaliser en face de moi, chaque jour, c’est incroyablement passionnant !

Je suis persuadé que vous devez être mentalement fort pour avoir une vie pleine de réussites et l’hypnose est un instrument très puissant qui peut vous aider à devenir ce type de personne. »

 

LEXNEWS : « Pouvez-vous nous expliquer en quoi vos programmes présents sur votre site vont pouvoir aider les personnes qui rencontrent ces difficultés dont nous avons parlées ? »

 

Pete SIEGEL : « la première chose que vous devez faire, c’est d’avoir une idée claire de ce que vous souhaitez régler. La première étape est de dire par exemple : « j’ai besoin de développer une plus grande confiance en moi » ou «  je veux gagner plus d’argent » ou « je veux respecter mon régime…jusqu’à la réalisation de mon objectif ». J’ai conçu un grand nombre de programmes très puissants pour cela, des programmes d’aide qui sont présents sur mon site Web (www.incrediblechange.com). Vous savez des personnes de 50 pays différents dans le monde ont recours à mes programmes aujourd’hui, et même des pays qui ne sont pas anglophones, cela me surprend toujours ! Les personnes qui sont motivées et intéressées, a priori tous ceux qui lisent cette interview, peuvent se rendre sur mon site Web et regarder les programmes PowerMind© que j’ai développés. Ils peuvent les commander en ligne avec leur adresse complète et les informations de paiement, et nous leur envoyons très rapidement les livres et CD des programmes qu’ils ont choisis. Chaque programme est très détaillé et facile d’accès, avec des instructions qui vous expliquent exactement ce qu’il faut faire, comment et quand le faire. Vous suivez la progression du livre, chapitre après chapitre (et vous utilisez également le CD d’accompagnement pour les instructions). Cela vous permettra rapidement de développer une nouvelle relation avec vous-même et vos vraies capacités, une relation pleine de force. Cela vous permet alors de vous déconnecter totalement de vos réflexes négatifs qui vous paralysaient jusqu’à présent, et vous pouvez ainsi commencer à aller de l’avant en construisant une réussite et un développement personnel décisifs !

Puis vous programmerez vos comportements d’excellence, cela signifie que vous allez développer de nouvelles réponses aux sollicitations dans votre subconscient, si vous prenez l’exemple dont nous parlions tout à l’heure, cette personne qui était nerveux à l’idée de parler aux femmes, il développe une confiance en soi, des sentiments d’être à l’aise, des espérances positives,…

Grâce à mes programmes PowerMind©, reconnus dans le monde entier, vous créez de nouvelles tendances positives et pleines de succès dans votre subconscient qui se traduisent ensuite en changements tangibles dans votre vie. Chaque programme vous aide en fonction du problème que vous souhaitez régler. Confiance en soi, développer votre corps, avoir plus de réussite, gagner plus d’argent,… »

 

LEXNEWS : « Ainsi, les personnes peuvent travailler seules où qu’elles se trouvent sur la planète, mais qu’en est il si elles rencontrent un problème trop difficile à résoudre ? »

 

Pete Siegel : « Parfois, en fonction de la difficulté que vous rencontrez, il est préférable de consulter un professionnel qui puisse vous aider. Dans d’autres cas, vous pouvez travailler sur votre question par vous-mêmes (si vous avez de bons guides comme les miens !). Si vous ne parvenez pas à résoudre une difficulté qui renvoie elle-même à un processus négatif de longue date et ce malgré de nombreuses lectures de livres de développement personnel, alors il est grand temps de demander l’aide d’un professionnel. »

 

LEXNEWS : « Est il possible de vous contacter dans ce cas ? »

 

Pete Siegel : « J’ai des appels du monde entier, et même des personnes qui prennent l’avion pour venir à Los Angeles travailler avec moi. Vous verrez sur mon site Web un lien sur les informations quand aux sessions individuelles. Je fais en sorte d’être disponible et vous savez déjà les résultats que j’ai pu obtenir avec les sportifs de haut niveau. Je produis des résultats incroyables et qui sont attestés par les différents témoignages de sportifs. Ils sont très souvent devenus très riches grâce à des performances qui ont littéralement explosées !

Les personnes qui pensent avoir une difficulté importante peuvent m’appeler à mon bureau (le numéro est sur le site Web). 97% des personnes qui m’appellent pour une information sont devenues des clients ! Au lieu de prendre des années comme avec un psychologue, cela me prend souvent moins de 2 heures pour régler définitivement les problèmes de ceux qui ont recours à moi ! C’est ma marque de fabrique depuis 27 ans déjà. Grâce à l’aide de la PLN et de l’hypnothérapie, vous pouvez rapidement régler un problème et ce de manière complète et vous mettre en connexion avec votre mental afin d’y établir des facteurs de puissance qui vous permettront de devenir le meilleur de ce que vous savez être et devez être ! »

Je parviens toujours à régler les problèmes rencontrés par les personnes avec lesquelles je travaille, à chaque fois. Et c’est pourquoi tant de personnes viennent travailler avec moi, du fait de cette réputation d’être quelqu’un qui peut vous aider à changer, surmonter des problèmes, faire l’expérience du succès à des niveaux que vous n’auriez jamais cru possible ! »

 

LEXNEWS : « Merci Pete pour votre générosité dans cette interview ! Nul doute que vos propos susciteront un grand intérêt parmi nos lecteurs. »

INTERVIEW EXCLUSIVE DE DAN MILLMAN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Le Guerrier Pacifique" Collection Aventure Secrète, EDITIONS J'AI LU.

 

 

 

 

 

 

"Le Voyage sacré du Guerrier Pacifique" Collection Aventure Secrète, EDITIONS J'AI LU.

 

 

 

 

 

 

"Votre chemin de vie, une méthode pour en découvrir le but",  Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

 

 

 

 

"Les Lois de l'Esprit", Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

 

 

 

 

 

"Les Cartes Exercices du Guerrier Pacifique", Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

 

 

 

 

"L'athlète intérieur" Editions VIVEZ SOLEIL.

 

 

Dan Millman est un ancien champion du monde de trampoline. Ce gymnaste consacré est également un entraîneur et un professeur d'Université dont les qualités sont unanimement saluées. Dan Millman a su par le biais de ses nombreux livres et conférences transmettre un enseignement de développement personnel à la fois simple et profond, souvent teinté d'humour. Ses ouvrages sont traduits en plus de vingt langues, ses écrits, en commençant par Le Guerrier Pacifique,ont su toucher et inspirer des millions de lecteurs à travers le monde.

Dan Millman vit actuellement avec sa famille dans le nord de la Californie. Le célèbre auteur a accordé une interview exclusive pour les lecteurs de LEXNEWS : une découverte de vie !

***

LEXNEWS : « Pourquoi avoir choisi l’intitulé de Guerrier Pacifique (Peaceful Warrior) à l’interprète des idées développées dans vos livres ? »

 

Dan MILLMAN : «  Je suis convaincu que chacun d’entre nous doit appréhender l’apparente dualité de l’Est et de l’Ouest, de la chair et de l’esprit, du yin et du yang, l’élément masculin et féminin, de la sagesse ancienne et de la technologie moderne, de la science et du mysticisme, du courage et de l’amour,… Ainsi, il ne suffit pas d’être « pacifique » ou « guerrier », mais c’est à nous de vivre avec un cœur plein de paix, mais avec un esprit guerrier. De ce fait, l’homme que je nomme Socrates, dont la vie est décrite dans mon dernier livre (« The Journeys of Socrates »), représente cet équilibre. Il était un guerrier qui trouva la paix. Chacun de nous doit être également un guerrier – un guerrier pacifique – dans notre vie quotidienne. »

 

LEXNEWS : « D’où vous viennent ces qualités et cette envie de  pédagogie et êtes vous d’accord avec cette idée de partage de tout enseignement ? ».

 

Dan MILLMAN : « J’ai découvert l’intérêt d’enseigner en partageant ce que j’avais appris et avais vécu dans le domaine de la gymnastique. Mais, j’ai réalisé un jour que mon aptitude à faire de l’acrobatie ne m’avait pas aidé pour mon mariage, pour assurer l’éducation de mes enfants, régler des problèmes financiers ou mener à bien des challenges professionnels. J’ai ainsi cherché, au-delà des qualités et des dons  dans un sport, les qualités et une manière de vivre qui pouvaient contribuer à une meilleure approche de la vie. Dans cette optique, et en dehors de mon désir de partager ce que j’avais appris à partir de mes propres expériences et voyages autour du monde, j’ai pratiqué la puissance de l’écriture et du dialogue. »

 

LEXNEWS : « Votre enseignement surprend par son côté à la fois très pragmatique et en même temps très spirituel, vous êtes vous dans cette démarche, comme la Sage (woman sage )du livre « Les Lois de l’Esprit »,  inspiré des sagesses traditionnelles qui très souvent alternent ces deux aspects et pour quelles raisons ? »

 

Dan MILLMAN : « Chacun de mes livres est différent des autres. Je n’aime pas me répéter et chaque livre doit pouvoir se justifier en tant que tel à mes yeux et offrir de nouvelles idées et une matière nouvelle. Certains de mes livres me semblent avoir une dimension plus « spirituelle » alors que d’autres tendent plus vers un aspect pratique. Je pense qu’il est important de ne pas dissocier les idées spirituelles et pragmatiques, et ce tant  dans ma vie que dans mes écrits. Quant à mon inspiration ? Et bien, je pense qu’il suffit de regarder autour de soi, de marcher dans un jardin ou dans les bois, et même dans les villes où leurs habitants connaissent à la fois la joie et la peine, pour trouver ce qui permettra d’atténuer les douleurs, offrir des moyens pour s’élever spirituellement, pour aider à une certaine illumination, une clarification et une inspiration. » 

 

LEXNEWS : « Vos livres ont été édités dans plusieurs pays, dont notamment le Canada et la France, Quels sont les problèmes que cela peut poser ? »

 

Dan MILLMAN : « Heureusement, ou malheureusement ! Je ne suis pas capable de vérifier personnellement les traductions de mon travail. Mes ouvrages sont en effet traduits en 29 langues. Je peux seulement espérer que mes traducteurs ont suffisamment d’expérience pour faire de leur mieux pour comprendre et rendre avec la meilleure traduction les principes et dimensions  de mes écrits. En un sens, nous « traduisons » tous le monde à travers un filtre résultant de nos propres convictions, ainsi la vie est un processus de traduction. »

LEXNEWS : « On note en France un nombre incroyable de dépression, plus important qu’aux USA, avez-vous une grille d’explication à cet état de fait ? »

 

Dan MILLMAN : « Je pense que nous avons également notre propre lot de dépressions en Amérique, je ne crois pas que cela soit une caractéristique de la France. En fait, je pense que les hommes souffrent partout, même ceux qui possèdent des biens et ont de l’argent. Les personnes pauvres souffrent d’un manque de nourriture et d’abris. Gandhi disait : « pour un homme affamé, Dieu est du pain ». Ceux parmi nous qui possèdent tous ces biens de premières nécessités (abri, nourriture, vêtements,…) souffrent d’une autre manière, sur un plan émotionnel, dans leurs relations, dans leurs anxiétés et leurs désirs inassouvis. Comme il ne m’est pas possible de nourrir le monde avec du pain, je m’efforce de faire de mon mieux pour offrir une certaine nourriture spirituelle sous forme de pensées pratiques quant à la réalité de notre condition d’être humain, nos aptitudes, notre potentiel et nos promesses. Je pense que tout cela est bien exprimé dans un extrait de l’un de mes livres « Les Lois de l’esprit » quand la femme  sage fait ses adieux en ces termes : « Voici ce que je souhaite qu’il t’arrive tous les jours de ta vie : puisses-tu trouver la grâce en t’abandonnant à la vie. Puisses-tu également trouver la félicité en arrêtant de la chercher. Puisses-tu aussi en venir à faire confiance à ces lois et hériter de la sagesse de la Terre. Puisses-tu rétablir le lien avec l’essence même de la nature et bénéficier des bienfaits de l’Esprit. Les défis de la vie quotidienne persisteront et tu auras tendance à oublier ce que je t’ai enseigné. Cependant, une partie profonde de toi se souviendra, et  à ce moment-là, les problèmes ne pèseront pas plus lourd que des bulles de savon. S’ouvrira devant toi le sentier où autrefois ne poussaient que les mauvaises herbes de la confusion. Ton avenir, ainsi que celui de l’humanité entière, est un sentier qui mène vers la Lumière et qui conduit de plus en plus vers la réalisation de l’Unité avec le créateur et la création. Et ce qu’il y a au-delà ne peut se décrire. Même lorsque le ciel est noir d’encre, sache que le soleil jette à jamais ses rayons sur toi, que l’amour t’entoure et que la Lumière en toi guide tes pas pour que tu retrouves le chemin qui te ramène chez toi. Fais confiance au déroulement de ta vie et sache avec certitude que, malgré les hauts et les bas que tu connais en chemin, ton âme est toujours sous la protection de l’Esprit. »

 

LEXNEWS : « La famille donne de plus en plus lieu à un éclatement et à des recompositions fréquentes, quelle est votre position quant aux secrets de famille, doivent ils être révélés et avec quelles conséquences ? »

 

Dan MILLMAN : «Les liens entre personnes, tels ceux résultant du mariage, constituent  un apprentissage intense dans lequel nous grandissons, évoluons ou périssons. L’ego ne doit pas prendre le dessus,  hommes et femmes doivent ainsi prendre le temps de comprendre les besoins de l’autre. Même si certains conflits peuvent intervenir naturellement lorsque deux individus apprennent à vivre ensemble avec leurs différences. La meilleure relation possible sera celle où ils seront de véritables amis, s’aidant mutuellement à évoluer. A défaut, ces relations relèveront d’un ring de boxe, où chaque partenaire tirera la couverture à soi. Ainsi, les ressentiments auront tendance à se développer. Puis, les secrets de famille peuvent survenir. Il me semble évident que l’honnêteté et l’ouverture d’esprit sont à prôner, et je ne suis pas ici pour faire des jugements de moral sur l’infidélité et tout le reste. Mais je pense que si quelqu’un garde en lui un de ces secrets, dans certains cas, il sera utile de le révéler. Dans d’autres cas, à l’inverse, il sera préférable de le laisser là où il se trouve et de ne pas causer de la peine à ses proches avec une telle révélation. Il s’agira alors de se résoudre à vivre différemment. »

 

LEXNEWS : « Vous avez très certainement rencontré un grand nombre de personnes ayant expérimentées votre approche : quels sont les exemples de réussite totale qui vous viennent à l’esprit et à l’inverse les cas d’échecs insolubles ? »

 

Dan MILLMAN : «Un grand nombre de personnes m’ont écrit ou fait part de leurs témoignages sur comment leur vie avait pu changer après avoir lu le Guerrier Pacifique ou d’autres titres de mes ouvrages. Je pense que mon travail a aidé à fournir un sens plus élevé et plus profond quant aux grandes représentations de la vie et aux possibilités de tendre vers une certaine transcendance. Nous recherchons pour la plupart d’entre nous, et parfois même plus que le bonheur personnel, une certaine compréhension des choses, des objectifs de vie et des rapports entre les hommes. D’une façon ou d’une autre, mes livres peuvent aider à fournir ces éléments, parallèlement à une certaine ouverture vers de nouveaux horizons.

Je pense qu’en effet certaines personnes ne veulent pas changer leur manière de vivre ou de penser, et qu’ils ne lisent pas ce genre de livres. C’est ainsi ! J’écrits seulement sur ce qui a pu m’être d’une grande aide. Mon rôle n’est pas d’imposer ma façon de voir, mais plutôt d’expliquer et de m’exprimer clairement afin que les lecteurs puissent faire leurs propres choix. »

 

LEXNEWS : « Il y a t il des positions ou points à l’égard desquelles vous avez radicalement ou du moins fortement changé d’avis ? Comment l’avez-vous éventuellement exprimé dans vos écrits ? Et dans le même ordre d’idée, quel ordre de lecture conseillez vous aux lecteurs français abordant votre œuvre ? »

 

Dan MILLMAN : «La plupart des travaux que j’ai écrits, et même le « Guerrier Pacifique » d’il y a 25 ans, restent valides valables aujourd’hui. Mais avec le temps, je pense que mon travail, tel que cela ressort de mes derniers ouvrages: « Chaque jour L’Illumination - Accomplir sa mission et  The Journeys of Socrate », est encore plus accompli, pratique et réaliste. Les traditions religieuses et spirituelles contiennent un grand nombre de notions idéalistes et de concepts tels que « la pensée positive » ou « l’amour sans conditions ». Les idéaux sont ce vers quoi nous tendons ; la réalité est : comment agissons- nous et qui sommes- nous à l’instant présent ? Ces deux dimensions doivent être prises en compte. Quant au meilleur ordre pour lire mes ouvrages, je pense que cela n’a pas d’importance. Beaucoup commence avec le « Guerrier Pacifique ». Certains aiment les histoires, d’autres préfèrent des guides pratiques qui ne sont pas de la fiction et s’attachent à des expériences vécues. Je n’écris pas pour que l’on croie en moi, mais pour aider chacun à croire en lui-même. Un livre qui inspire une personne, peut ne pas accrocher quelqu’un d’autre. Il n’y a pas de meilleurs livres ou de meilleurs professeurs en absolu. Cela dépend de chacun à un moment donné. Je recommande de se rendre sur mon site Web où sur la page d’accueil se trouve un lien vers la traduction française. Il sera alors possible pour chacun de découvrir tous mes livres et voir ceux qui attirent le plus. Je voudrai insister sur un point : J’ai écrit le Guerrier Pacifique et le Voyage sacré du Guerrier Pacifique pour rappeler aux lecteurs les idées essentielles de la vie et inciter à un développement plus élevé. Ces livres n’ont pas été écrits pour constituer des guides de vie pratique. Dans cette dernière optique, je recommande plutôt mes ouvrages tels : Les Lois de l’Esprit,  Accomplir sa mission, Votre chemin de vie, Chaque jour l’Illumination,… Chacun de ces livres est différent des autres, et nous transmet une partie de la carte du territoire de la vie quotidienne.

LEXNEWS : « Quels sont les objets de votre recherche actuelle que vous allez aborder dans vos prochains livres ? »

 

Dan MILLMAN : «Deux petits livres chuchotent à mes oreilles en ce moment, une peu à la manière d’un enfant à naître pourrait chuchoter à ses futurs parents… Mais je pense qu’il n’est pas encore temps pour moi d’en  parler en détail aujourd’hui, je ne sais même pas encore lequel sortira en premier. L’un est un ouvrage sur ma vie et les maîtres inhabituels que j’ai rencontrés, l’autre est une histoire d’amour inspirante et une promesse…

Nous verrons biens comment tout cela va se passer ! »

http://www.danmillman.com/

Note : Les ouvrages de Dan Millman aux Editions du Roseau (Québec) sont diffusés en France par les Editions DANGLES : www.editions-dangles.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Chaque jour l'illumination", Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

 

 

 

 

 

"Le Journal de Chaque jour l'illumination", Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

 

 

 

 

 

 

"Divines Interventions", Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

 

 

 

 

 

"Accomplir sa mission", GUY TREDANIEL EDITEUR.

 

 

 

 

 

 

 

"La quête du Château de Cristal", Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

 

 

 

 

 

"Le secret du Guerrier Pacifique", Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).